jeudi 31 décembre 2009

Je me languis


Aujourd'hui, je me languis des États-Unis, de la diversité de ses paysages et de ses gens. J'ai préparé un petit clip avec des photos de mon voyage dans le Sud-Ouest, en 2009.

mercredi 30 décembre 2009

Petits deuils

Chaque fois que je pars
chaque fois que je quitte une personne
c'est un petit deuil,
une déchirure,
une douleur.

Vie de nomade.

mardi 29 décembre 2009

Le visa qu'il me faut

Ce matin, j'ai exploré les sites consulaires américains pour comprendre un peu plus ma situation.
  • Je veux obtenir un visa de journaliste.
  • Il est requis de tout voyageur aux USA de pouvoir dire à quelle adresse il va passer sa première nuit.
  • La photo et la prise de mes empreintes digitales est une mesure de sécurité relativement récente, qui vise à accroître le suivi (entrée et sortie) des voyageurs. Elle est pratiquée de façon routinière par les douaniers pour décider s'ils vont accepter un voyageur.
Bref, rien de dramatique.

Ma recherche du matin me confirme que je dois atteindre les objectifs que je m'étais fixé en revenant au Québec, et en précise les termes.

lundi 28 décembre 2009

Donner et recevoir

Qu'est-ce que donner? Qu'est-ce que recevoir? Seulement des apparences. Sous celles-ci, sous les apparences, nous échangeons de l'Énergie.

Je nous vois tous comme des amalgames d'énergie qui attirons vers nous d'autres énergies complémentaires.

Pour cette raison, je crois qu'il n'y a pas d'échanges inégaux, que nous sommes toujours en train de recevoir et de donner.

L'important c'est d'écouter notre coeur, d'être conscient du sentiment d'expansion ou de contraction que crée en nous le geste que nous posons. Si c'est de l'expansion, allons-y! Contraction... méfions-nous...

Ce qui peut vouloir dire donner, même si on en pas envie,
demander, même si on en a pas envie,
refuser si on sent que c'est ce que nous avons à faire
et donner, si ça nous fait plaisir.

dimanche 27 décembre 2009

Hospitalité

Au cours d'un de mes voyages en Amérique latine, j'ai rencontré un couple qui avait voyagé en Afghanistan, avant les guerres.

La tradition du pays voulait que tout visiteur soit reçu avec hospitalité. Pendant trois jours, il était traité comme un roi mais ensuite, il était considéré comme étant un membre de la famille, ce qui signifiait qu'il devait participer aux activités de la maison.

J'ai toujours aimé cette philosophie et je l'ai adapté à mon environnement. Je ne m'attends pas à ce que personne ne m'héberge plus de trois jours car au-delà, on dépasse probablement un certain seuil de tolérance. Je ne m'attends pas non plus à être reçu comme un roi. En fait, dès mon arrivée, je participe aux tâches de la maison et m'offre comme sujet. Profitez-en, dis-je, pendant que je suis là. Je suis disponible.

samedi 26 décembre 2009

Souper avec les Obama

Cette nuit, j'ai rêvé que les Obama venaient souper avec nous, chez ma soeur Suzanne. C'est de bon augure.

jeudi 24 décembre 2009

Pouvoir de la pensée - Bilan après un an (suite)

Après toutes ces expériences, j'en reste à mon idée première: le seul pouvoir indéniable c'est celui de maîtriser mes pensées, de percevoir ce qui m'arrive de manière positive.

Combien de fois m'a-t-il suffi de me rappeler que Tout est divin pour voir positivement ce qui m'arrivait, moduler ma perception vers la joie, vers le bonheur, vers la satisfaction?

Combien de fois ai-je vu s'éclaircir ma journée en me rappelant qu'Ici et maintenant, j'ai tout ce qu'il me faut pour être heureux?

Maintes fois.

Tant qu'à pouvoir influencer le monde, les résultats ne sont pas concluants.
En fait, j'ai même eu des résultats, en apparence, contraires. Lorsque je travaillais à commission, j'avais commencé à répéter : "Jour après jour, je fais de nombreuses ventes chez..."
Dès que j'ai commencé cela, il y a eu des démissions dans l'entreprise, de la bisbille, je n'ai presque pas fait de vente et j'ai été rapidement remercié de mes services!

J'avais aussi rencontré une femme et je répétais: Z. m'aime et s'abandonne à moi. J'ai rapidement compris que ça ne marcherait pas. J'ai renoncé à la séduire. J'étais beaucoup plus patient auparavant, ne me laissait pas décourager par la résistance mais maintenant que je pense que Tout ce qui m'est bénéfique vient à moi avec simplicité, facilité et grâce, je ne m'acharne plus.
C'est la voie de moindre résistance, la voie de l'eau qui fraie son chemin vers la mer.

Et comment croire que Je suis libre d'aller là où je le désire, avec aisance alors que je viens de me faire repousser à la frontière américaine? Et bien, c'est toujours possible. En fait, les choses semblent se mettre en place.

Bref, en conclusion, ça vaut la peine de pratiquer la pensée positive ne serait-ce que pour ses effets bénéfiques sur le moral.

Amen.

mercredi 23 décembre 2009

Pouvoir de la pensée - Bilan après un an

Ce voyage est aussi une expérience sur le pouvoir de la pensée. On nous dit tellement de choses sur le sujet que j'ai voulu expérimenter de manière scientifique le sujet.

J'ai commencé par trois affirmations assez simples.

mardi 22 décembre 2009

Un an de nomadisme

Un an que je suis nomade, depuis le solstice d'hiver 2008.

Hier, le 21 décembre 2009, c'était le solstice d'hiver.

Le solstice d'hiver c'est ce moment de l'année où les jours recommencent à s'allonger, la lumière à revenir, c'est le retour de la lumière.

Quel bilan après un an ?

J'ai toujours eu un toit sur la tête et de quoi me nourrir, malgré les risques que j'ai pris. J'arrivais toujours à me débrouiller ou quelqu'un venait m'aider. Mes besoins essentiels, physiologiques, ont toujours été comblés, parfois de façon étonnante, inattendue.

J'ai développé à un point que je n'imaginais pas ma tolérance, ma souplesse, ma capacité d'adaptation. Je peux embrasser sans peine le changement, ne considérer que la situation actuelle sans la juger, sans me juger, sans juger les autres et agir de la façon qu'elle semble appeler. J'ai l'impression que c'est peut-être un peu ça, vivre dans le moment présent.

Je poursuis toujours mon but ultime, 40 jours dans le désert, seul, sans influences extérieures mais je me rends compte qu'il me faut m'y préparer comme un athlète qui va aux Jeux olympiques. Excellente forme physique, mentale et spirituelle, logistique élaborée, connaissance des risques et mesures préventives.

J'ai aussi constaté que les lois de ce monde sont conçues surtout pour les sédentaires. Ce n'est pas étonnant. L'histoire de l'humanité, c'est en partie l'histoire de la tentative de sédentarisation de ces nomades qui refusent les frontières, qui échappent facilement à l'autorité, qui sont des hommes et des femmes épris de liberté, riche de leur noblesse d'esprit plutôt que des objets qu'ils possèdent, difficiles à soumettre et à contrôler, plus ou moins respectueux du droit de propriété, considérant le monde comme leur appartenant et tout ce qui s'y trouve, appelé à être partagé sans peur de manquer.

lundi 21 décembre 2009

En bonne compagnie

Vu à la librairie Renaud-Bray, ce sac avec cette citation attribuée à Christophe Colomb: « On ne va jamais aussi loin que quand on ne sait pas où l'on va. »

dimanche 20 décembre 2009

S'habiller en pelures d'oignon

J'ai appris à pratiquer cette façon de s'habiller, en plusieurs couches de vêtements, surtout pour faire du sport en hiver.

Mais, cette fois-ci, c'est pour tous les jours... je n'avais pas prévu avoir à me vêtir pour des températures de -20!

Mais malgré tout, j'ai assez de vêtements. Je prévoyais quand même le froid de la nuit dans le désert, qui peut descendre sous zéro.

Le seul achat que j'ai eu à faire est une paire de ces magnifiques gants colorés, rouge, bourgogne et rose.

Sinon, voici les pelures.
  • Pour les pieds : deux pelures, une paire de bas de coton, une paire de bas de laine.
  • Pour les jambes: deux pelures, une paire de pantalons, style jeans et une paire de pantalon légers.
  • Pour le haut: cinq pelures, une camisole, une chemise, un gilet en laine d'alpaga, un gros gilet de coton et un coupe-vent North face.
  • Pour la tête: deux pelures, un bandeau d'oreille et le capuchon du coupe-vent
  • Pour les mains, deux pelures, un mince gant de coton et un autre plus épais.

Ainsi habillé, je suis confortable.

samedi 19 décembre 2009

Livres suspects...

Lorsque les douaniers ont fouillé sommairement mes bagages, ils ont retirés ces livres sur la philosophie politique anarchiste et m'ont demandé des questions sur eux.

Il ont aussi retiré un guide des positions de tai-chi publié en Chine.

Se pourrait-il que l'on m'ait refusé l'entrée en partie à cause de ceux-ci?

Aurais-je été suspecté d'être un anarchiste? Est-ce pour ça qu'ils ont pris mes empreintes digitales? En avaient-ils le droit?


D'autre part, ici, à l'auberge de jeunesse, j'ai parlé avec un Ontarien qui connaît bien le poste frontière de la 81, où je me suis fait bloquer. Il semble qu'il soit reconnu comme étant difficile à franchir. Lui-même a déjà été bloqué deux fois sur vingt sans raisons claires.

vendredi 18 décembre 2009

Mais qu'est-ce que je fais là?

C'est la question que je me suis posé plusieurs fois aujourd'hui, en me tordant de rire.

J'aurais été censé être rendu au moins en Virginie aujourd'hui, sans neige, et peut-être même en culottes courtes comme le brave qui marchait dans la neige, en face de l'auberge de jeunesse où j'ai atterri hier.

Au lieu de cela, me voilà condamné à l'hiver québécois! Pays de fous!

Que s'abolissent les frontières!


jeudi 17 décembre 2009

Suite-> Chapitre 9 - Encagé

Chapitre 9, cliquer ici

Refoulé à la frontière

Hier, 16 décembre 2009, j'ai été refoulé à la frontière américaine. Les douaniers n'étaient pas convaincus que j'entreprenais un voyage pour le plaisir.

Après avoir fouillé mon véhicule et m'avoir posé de nombreuses questions sur mon travail, mes revenus et mon domicile, ils ont pris ma photo et mes empreintes digitales et remis un papier détaillant les conditions qu'il me fallait remplir pour pouvoir traverser les lignes... puis ils m'ont renvoyé au Canada.
J'étais sous le choc.
Je suis allé me louer la chambre la moins chère à Brockside. C'est d'ici que je vous écris, ce matin.

***

Tout avait bien commencé hier matin. J'avais passé la nuit chez un ami à l'Île-Perot, passé une partie de la soirée précédente dans son spa extérieur, bien mangé, bien dormi. Réglé quelques affaires avec lui en matinée puis suis parti vers 13h.

Je m'attarde parfois aux nombres et c'était de bon augure ce jour-là. Trois de mes nombres fétiches étaient apparus. Je suis arrivé à la frontière au crépuscule, l'heure de Geronimo, favorable.

J'avais l'impression d'avoir tout bien préparé, coordonné toutes mes actions de manière efficace et il ne m'était même pas venu à l'idée que je puisse être refoulé à la frontière. Je partais dans de meilleures conditions que mon voyage précédent en début d'année! J'en étais fier!

***

Pourtant, j'avais quand même hésité à partir jusqu'à la dernière minute et envisagé la possibilité de rester au Québec cet hiver, principalement parce que je n'avais pas atteint les objectifs que je m'étais fixés en revenant au Québec, en juin.

En fait, si je les avais réalisés, j'aurais passé la frontière sans problèmes.

***
Maintenant..., que faire?

N'oublions pas que mon but est de passer 40 jours dans le désert et qu'en réalité, je n'ai vraiment comme échéance qu'avril 2010 en Arizona, pour prendre mon cours de survie dans le désert.

Donc, c'est assez simple. Rester au Québec, réaliser mon premier plan, puis, en avril, aller prendre mon cours en Arizona.

Un nouveau retournement de situation, un rebondissement imprévu de cette saga.

Mais ce n'est rien. Je me dis, ces jours-ci, en cette période olympique, que ce 40 jours dans le désert demande une très grande préparation physique et psychologique et que je dois m'y prendre comme un athlète se préparant pour les Jeux. Ce serait quand même un exploit, me semble-t-il... je ne dois pas m'étonner d'essuyer quelques déconvenues...

mercredi 16 décembre 2009

Rubis, au départ comme à l'arrivée

Avant-hier (le 14), en attendant d'aller chez le dentiste (dernier RV d'ordre médical, cette année), je suis allé faire vérifier ma voiture...

Horreur! Le garagiste trouve des problèmes avec les ball-joint (encore) et les freins. Coût des réparations excèdent mes moyens! Ça veut dire que je ne pars plus! Ho! Coup dur.

Mais je pense à mon ami Jacques, qui s'y connaît en voiture et que j'avais, de toutes façons, envie d'appeler.

Je vais coucher chez lui ce soir-là et lendemain (le 15), Rubis rentre au garage. Jacques et son employé réussissent à faire les réparations nécessaires pour un montant que je peux me permettre... Ouf!
Prêt à partir.
C'est une boucle. À mon retour des USA, en juin, Rubis avait aussi eu besoin de réparations d'urgence. Et la voilà de nouveau juchée en l'air, la veuille de son retour aux USA...

mardi 15 décembre 2009

Je voudrais voir la mer

Je fredonne dans ma tête cette chanson de Michel Rivard quelques jours.


Hier, j'ai couché à Sainte-Sophie, chez mon ami Jacques. Et j'étais déjà à la mer. J'entendais couler de l'eau (aquariums et fontaines), souffler le vent (les ventilateurs) et chanter les mobiles.

J'ai très bien dormi.

lundi 14 décembre 2009

Le souvenir de mon père

À la suggestion de Suzanne, ma soeur, qui m'a accueilli hier, je montre la photo de l'« autel » dédié à mon père, chez elle.

Mon père est décédé il y a près de 25 ans.

J'ai senti sa présence deux fois depuis, à des moments importants de ma vie.

Il y a près de vingt ans, je suis entré spontanément dans une période d'ouverture spirituelle intense.

Les expériences que j'ai vécues pendant ce temps ont complètement transformé ma perception du monde en me donnant l'impression de voir, sous la surface des apparences, ce qui se passait vraiment.
J'ai l'impression que mon père m'a accompagné en esprit pendant cette transformation. Après un mois de tribulations (qui m'ont faire croire par moment que j'étais devenu fou), il m'a invité à aller dans le centre de méditation Siddha Yoga de Montréal, me disant: Je te confie à eux.

J'ai trouvé dans les enseignements prodigués au centre de nombreuses réponses à mes questions et une explication de l'expérience que je venais tout juste de vivre: j'avais reçu shaktipat, une descente de grâce, d'énergie de transformation (ce phénomène est décrit, sous différents nom, dans probablement toutes les voies spirituelles et religions).
J'ai suivi avec dévotion et constance cette voie spirituelle pendant plusieurs années. Je n'ai jamais douté de sa validité car c'est mon père qui m'y a mené et j'étais certain que s'il fallait un jour que je m'en éloigne, il reviendrait me le signifier.

Il y a deux ans, j'ai été attiré par des chamans qui pratiquaient dans les Laurentides. En me rendant là en voiture, j'ai eu l'impression de prendre la route qui menait chez mon père quand il résidait dans les Cantons de l'est. Une expérience très étrange qui me confirmait que j'étais sur le bon chemin.

Le hasard, l'inspiration de Suzanne, m'amènent à parler de lui, d'évoquer son souvenir...

Qu'est-ce que ça signifie? A t'il quelque chose à me dire?

dimanche 13 décembre 2009

L'humour de ma mère

Je suis parti de chez ma mère ce matin pour me rendre chez ma soeur à Montréal.

Nous avons passé une très bonne semaine ensemble. Elle a beaucoup d'humour. Lorsque je suis arrivé, elle m'a montré la salle de débarras et de laveuse-sécheuse en me disant : "V'là ta chambre!"

En réalité, j'ai dormi sur le divan.

samedi 12 décembre 2009

Adaptation

Voyager, coucher trois jours là, une semaine ailleurs, un jour dans son auto, tout en continuant à alimenter ce blogue, à faire des bijoux, à prendre des photos, rester actif sans perdre son temps, demande une souplesse de yogi, une bonne faculté d'adaptation instantanée... comme ce sapin de Noël, adapté à l'appartement qui l'héberge, brillant à l'aube de la journée d'aujourd'hui.

vendredi 11 décembre 2009

Tous fous

Parfois, j'ai l'impression que tous les gens autour de moi sont atteints de folie.

Bon, pas vraiment fous...

Captifs. De leurs illusions, du jeu de leur mental, à la merci de leurs émotions, de telle sorte qu'ils en viennent à oublier d'aimer, à oublier qu'au delà de nos mots, de nos actes, de nos pensées, nous sommes avant tout une expression de la divinité, dignes de respect et d'amour.

Oublier d'aimer, pour moi, c'est ça la folie.

jeudi 10 décembre 2009

Lendemain de tempête

La tempête est passée, la neige est tombée, le vent a soufflé et c'est maintenant le calme, la beauté et la tranquillité.

Une belle journée d'hiver, comme on les aime.

Amen.

mercredi 9 décembre 2009

Tempête d'où je vais

Aujourd'hui une tempête de neige frappe le Québec. Cela fait déjà quelques jours qu'elle circule, traversant les États-Unis, du Nouveau-Mexique, de l'Arizona, en direction du Nord-Est.

Elle suit plus ou moins l'inverse du trajet que je vais faire.

mardi 8 décembre 2009

Vers Sedona, de nouveau

J'ai hésité pendant quelques jours. Allais-je demeurer au Québec cet hiver et ne me rendre en Arizona que pour mon cours de survie dans le désert en avril, ou allais-je partir le 15 décembre après avoir terminé l'essentiel de ce que voulais faire ici?

Décision prise.
Je pars le 15 décembre. Destination finale Sedona. Échéance avril en Arizona. Mais entretemps...

Une descente vers le Sud... mais où? Vers la Floride, la Louisiane ou tout de suite le Sud-Ouest américain? Je ne sais pas.

Au jour, le jour.

lundi 7 décembre 2009

Mon réseau s'effiloche-t-il?

J'ai vaguement l'impression que mon réseau d'amiEs et de connaissances s'effiloche.
J'écris... je ne reçois pas de réponses.
Je laisse des messages téléphoniques... pas de rappels.

Étrange.

Ce n'est pas le cas de tous mes amiEs mais mais c'est bizarre de contacter des gens et qu'ils ne répondent pas.

Qu'est-ce qui peut bien les amener à agir ainsi? C'est vrai qu'un réseau d'amis, ça s'entretient comme un jardin et j'ai peut-être été un peu négligent. J'ai passé un été solitaire et si j'ai souvent pensé à eux, ce n'est vraiment qu'à partir de maintenant, alors que je sais que je vais repartir, que je passe à l'action.

Hé! Faites-moi plaisir, cherEs amiEs. Écrivez-moi un mot, s'il vous plaît!

dimanche 6 décembre 2009

Chez nous

Je suis venu passer quelques jours à Drummondville, chez ma mère qui y a vécu son enfance.
En vignette, une photographie de son père Donat et de sa mère Regina, avec leur première automobile, en 1919.
Donat est né aux États-Unis et était bijoutier-horloger.

samedi 5 décembre 2009

Surfer sur un canapé

Voyager en surfant sur des canapés, c'est ce qui est possible grâce au site CouchSurfing.
Des citoyens à travers le monde offrent aux voyageurs de les accueillir pour un café, pour leur servir de guide ou pour les héberger.
C'est grâce à ce site que K. et moi avions trouvé de l'hébergement à Ramah, en Arizona.
On peut contacter les participants grâce à ce système d'entraide.

Je commence à faire des recherches afin de me tracer un parcours agréable vers le Sud, sans me précipiter, tout en rencontrant des gens intéressants et accueillants.

vendredi 4 décembre 2009

Ma maison, partout

Il est simple, pour moi, de voyager tout en me sentant toujours chez moi.
Je me retrouve facilement car j'ai réparti mes objets dans différents contenants (sacs, valises, etc.) comme s'il s'agissait des pièces d'une maison.

Sur la photo vous voyez plusieurs de ces pièces, n'y manque que le garde-robe (sac à dos avec mes vêtements pour toutes les saisons) et la cuisine (bouffe et vaisselle) dans une boîte en carton.

Ainsi organisé, je retrouve facilement tout ce dont j'ai besoin.

Noter le sac de jour. C'est l'essentiel quotidien, matériel à raser, pilules, savon et shampoing, serviette plus un changement de vêtement. Très utile, surtout quand je roule toute la nuit et m'arrête le matin, dans une station-service, pour faire ma toilette.

jeudi 3 décembre 2009

Première neige

Lorsque j'ai écrit mon article sur la première neige, il y a quelques jours, j'ai été tenté d'ajouter ce clip, le premier que j'ai réalisé, il y a quelques années.

Le voilà aujourd'hui:

mercredi 2 décembre 2009

Du centre au centre




J'habite pour trois jours au Centre 7400, qui appartient aux Clercs de Saint-Viateur, situé sur la rue Saint-Laurent, juste en face du Centre de méditation Siddha Yoga de Montréal.
Ce matin, avant l'aube, sous la pleine lune, j'ai traversé la rue, d'un centre à l'autre.
J'ai fréquenté le Centre de méditation pendant plus de 20 ans mais j'ai cessé d'y aller il y a un an. En fait, stopper toutes pratiques identifiables à ce mouvement. Pas parce que je le rejette. Au contraire, j'ai le plus grand respect pour sa philosophie et pour Gurumayi, son guru, mais cette décision s'inscrit dans ce désir d'aller dans le désert, assez longtemps pour me déconditionner de toutes influences extérieures, bénéfiques ou pas.

mardi 1 décembre 2009

lundi 30 novembre 2009

Première neige

Hier, j'ai terminé mes préparatifs de départ.

Dimanche, je suis allé vendre des objets superflus au Marché aux puces Lesage de Prévost, m'allégeant encore plus que l'an passé.

Lundi, je suis allé porter mes dernières boîtes à entreposer chez une amie.

Ne me restait plus que ce que j'emmène dans mon automobile.

Dans la nuit est tombée la première neige...

dimanche 29 novembre 2009

Pragmatisme

D'ici quelques jours, un nouveau départ vers l'inconnu. Ne pas savoir d'où va venir mon argent, où je vais coucher, comment je vais me nourrir. Comment faire face à cela? Avec pragmatisme, sans peur.
Examiner la situation, évaluer mes options, trouver la solution, contacter les gens, poser des gestes, faire des essais, des tentatives, essuyer des refus, se tourner ailleurs, jusqu'à ce les bonnes portes s'ouvrent, sachant que peu importe ce qui arrive, c'est pour le mieux.

samedi 28 novembre 2009

Se révéler

Bien que je sois loin de dire tout, je me révèle beaucoup sur ce blogue.
J'espère que c'est utile à ceux qui me lisent. C'est l'objectif.

Un homme avec toutes ses faiblesses et ses forces, présenté sans fard (ou si peu) au risque de choquer, apitoyer, mettre en colère, ennuyer, réjouir, rassurer, susciter le mépris, s'exposer au jugement, dans l'espoir que cette aventure se terminera avec succès et que ceux qui me lisent en tireront des bénéfices.

vendredi 27 novembre 2009

Que sont mes amis devenus?


Lorsque je suis arrivé au Québec, je croyais que je ferais le tour de mes amiEs, enthousiaste et joyeux... mais non, ce n'est pas ce qui s'est passé.

Je ne comprends pas tellement pourquoi mais je suis devenu plutôt solitaire. Peut-être étais-je un peu honteux de n'avoir pas réalisé mon Quarante jours aussi vite que prévu? Peut-être étais-je un peu déprimé de revenir au Québec? Le choc de la faillite me frappant à retardement? Peut-être était-ce parce que je ne sentais pas tellement libre de prendre ma voiture qui avait besoin de réparations? Peut-être était-ce parce que j'étais préoccupé par ma survie et d'atteindre les objectifs que je m'étais fixés? Peut-être toutes ces raisons?

Toujours est-il que j'ai pensé beaucoup à eux mais ne les pas contactés. Et maintenant que je songe à repartir, j'ai envie de les revoir.

jeudi 26 novembre 2009

Einstein et moi

Ce matin, très tôt, je me disais que j'étais comme un boxeur qui reçoit une pluie de coups. Bang, bang, bang, ça arrête pas. J'en suis même tombé à genoux à octobre.
J'ai décidé de me changer les idées en écoutant une émission de télévision sur CBC, via Internet, la première de Being Erica.
Assez tôt dans l'émission, Dr Tom cite Einstein : In the middle of difficulties lies opportunity. Qui se traduit plus ou moins ainsi: Au coeur des difficultés se trouvent les opportunités.
Ça m'a fait du bien d'entendre ça. J'ai commencé à surfer et trouver d'autres belles citations ici.
Je suis allé lire sur lui sur Wikipedia.

Il est né un 14 mars comme moi. Il est mort 11 mois avant que je ne naisse.
Comme moi, il a commencé à parler tard.
Il était socialiste, pacifiste et en faveur du végétarisme.
C'est aussi un 14 mars qu'est mort Karl Marx.
Amusant.

mercredi 25 novembre 2009

Hébergement recherché!

Quand partir?
Demain ou dans 4 mois?
Ça dépend un peu de vous tous.

Connaissez-vous quelqu'un qui aurait besoin d'un gardien de maison ou de condos?
Avez-vous une chambre de libre que vous pourriez me louer pour 3 ou 4 mois?

Si je peux être utile en demeurant ici jusqu'en mars, c'est signe qu'il est bien que je passe l'hiver ici, sinon ça veut dire qu'il sera temps de partir.



Tout ce qui m'est bénéfique vient à moi avec simplicité, facilité et grâce.

Voilà ce qui dirige mes actions. Si une occasion de demeurer au Québec pour l'hiver se présente simplement, facilement et gracieusement, et bien hop! je reste sinon, houp, je pars!

Asi es!

mardi 24 novembre 2009

Étranges rythmes du sommeil

Depuis quelques semaines, j'ai un nouveau rythme de sommeil. Je m'endors très tôt entre 18h et 21h et m'éveille au milieu de la nuit. Je reste éveillé quelque temps puis je me rendors jusqu'au matin. Un sommeil à deux temps.
Peut-être est-ce de l'insomnie mais pour moi c'est l'occasion de m'explorer.

Souvent, je reste couché et j'observe mon souffle ou l'effet de mes pensées sur mon corps. Parfois penser à l'avenir, à ma précarité, crée immédiatement une sensation désagréable au creux de l'estomac. Sentiment d'angoisse. Une sensation physique de laquelle je peux me détacher.
Penser que Tout est divin soulage ma souffrance, mon angoisse et amène des sensations plaisantes, parfois de l'extase.
Parfois je rêve quelques secondes puis reviens à la conscience, répète mon mantra quelque temps puis repart dans les rêves.

J'ai l'impression que ces expériences m'annoncent à ce que ressemblera mon Quarante jours.
Aucune distraction sinon celle d'observer mon esprit, mon corps et leur interaction avec le milieu. Dans le silence, dans la solitude, revoir mon passé, en comprendre le sens, revoir toutes ces expériences comme une série d'enseignements dispensés par un univers bienveillant dans le but de m'apprendre à aimer sans conditions... accepter tout avec gratitude, voir dans toutes mes aventures, bonnes ou mauvaises, un cadeau qui me guide vers l'illumination, vers la libération.

lundi 23 novembre 2009

Retournement de situation

Samedi, il était entendu que je déménageais à Deux-Montagnes chez H. ce qui faisait bien mon bonheur. Ça me semblait idéal.

Hier, elle m'a appelé pour me dire qu'elle avait changé d'idée pour diverses raisons.

J'en suis donc à me demander ce que je vais faire. J'hésite entre deux possibilités:
- partir pour l'Arizona le plus tôt possible en décembre
- demeurer à Montréal de décembre à mars.

En attendant, je prépare mon départ de Saint-Jérôme qui, peu importe le choix que je ferai (ou qui fera de lui-même), est inévitable.

vendredi 20 novembre 2009

Je partirai bientôt de Saint-Jérôme... mais pour quelle destination?

Voilà où j'habiterai, à Saint-Jérôme, jusqu'au 1er décembre. En théorie, je devais aller ensuite aller passer 15 jours chez une amie à Montréal puis partir pour les USA. Mais je ne le sentais pas tellement...
Pas vraiment envie de galérer comme je l'ai fait l'an passé.

Hier, un ami à qui j'exposais ces plans m'a suggéré d'appeler une des ses amies, qui a une maison et qui désirait se trouver un chambreur.

Je l'ai rencontrée aujourd'hui et voilà mes plans ont changés! Je déménage chez elle. Je ne sais combien de temps j'y resterai mais ma seule échéance est avril 2010. Parce que c'est seulement à partir de ce mois là que Ancient Pathways offriront des cours de survie dans le désert.
Donc, si tout se passe bien, je demeurerai quelques mois encore par ici, créerai les conditions que je voulais et me rendrai en Arizona a temps pour suivre ce cours que je considère essentiel pour risquer de m'aventurer 40 jours dans le désert.

jeudi 19 novembre 2009

Rendez-vous quotidien

The Daily Show with Jon Stewart et The Colbert Report.

Deux émissions américaines satiriques, qui présentent l'actualité quotidienne avec un humour corrosif. C'est aussi, si l'on veut, la voix de la gauche, en contrepoint aux glapissements hystériques de la droite, manifestée par les commentateurs de mauvaise foi des chaînes Fox (ouvertement anti-Obama) et CNN. Stewart se moque des exagérations, des mensonges et des contradictions des vedettes des chaînes pro-républicaines.
Colbert est encore plus exubérant que Stewart. Il est délirant. Il pastiche le discours de la droite américaine d'une manière extravagante.
Je ne suis pas le seul à m'informer à ces émissions. J'ai lu qu'un grand nombre d'Américains y font de même. Dans l'article Wikipedien sur l'émission, il est écrit que cette émission est la première source d'information chez les jeunes.
Au Québec, l'émission est diffusée sur CTV, tard le soir.
Je l'écoute le lendemain, sur le Web, ici.

mercredi 18 novembre 2009

Une couverture à Sedona

Voici ma couverture tout-usage, que j'ai transporté en voyage pendant le mois où K. et moi avons fait du camping en Arizona. Je l'aimais beaucoup. Elle me servait à camoufler nos bagages en les recouvrant dans la voiture, servait de table de cuisine, d'oreiller, de couverte quand nous dormions dans la voiture, etc.

Vers la fin du voyage, nous campions dans un site ouvert au camping sauvage près de Sedona.

Le matin où nous allions partir, nous nous sommes disputés (comme ça arrivait à l'occasion) et nous avons chargé la voiture dans une telle humeur que j'en ai oublié ma couverte, là où la voyez...
- Bon, c'est pas grave, me suis-je dit, je reviendrai la chercher l'année prochaine...

mardi 17 novembre 2009

Introspection 1.0

Que suis-je?


Détaché du matériel

Je n'ai jamais vraiment senti un grand besoin de posséder des choses. J'apprécie le luxe et les belles choses mais je peux facilement m'en passer. Ceci m'a permis de m'adapter facilement aux fluctuations de ma fortune qui depuis des années fluctue entre la pauvreté et une grande aisance. Cette qualité m'est particulièrement utile ces jours ci alors que j'ai décidé de nomadiser. En fait, je trouve cela reposant. Je n'ai à peu près pas de soucis matériels. Je n'ai qu'à assurer mes besoins essentiels (manger, dormir au chaud, en sécurité, etc.)

En fait, je me demande si j'ai fait une erreur en tentant de m'intégrer à la société, de rejoindre le courant principal plutôt que de rester dans la marge. Étais-je vraiment fait pour la stabilité?


Ambitieux

Depuis mon adolescence, je veux devenir mondialement connu pour ce que j'aurai accompli sur la Terre. Comme auteur (écrivain? scénariste? blogueur?). Je veux que mon nom apparaisse dans le dictionnaire. Et bien que j'en sois très loin, je n'abandonne toujours pas cette ambition. Et même si je devais mourir pauvre et inconnu, qui dit que je ne serais pas découvert ensuite? Un schème de pensée qui permet tous les espoirs...


Radical

Il m'est arrivé régulièrement de prendre des décisions radicales, qui transforment ma vie très rapidement. Par exemple, c'est la troisième fois que je vends ou donne à peu près tout ce qui m'appartient pour partir en voyage.


Insouciant

Je ne suis pas porté à me faire des soucis bien qu'il m'arrive de douter. Cette insouciance frise parfois l'inconscience... ou alors c'est du courage.


Optimiste

Malgré tous les obstacles, toutes les déconvenues, les échecs, je continue à croire que j'obtiendrai ce que je désire.


lundi 16 novembre 2009

Le point sur l'été

Lorsque je suis arrivé au Québec, je m'attendais à voyager tout l'été, d'une ville à l'autre mais ce n'est pas ça qui est arrivé. J'ai demeuré tout l'été à Saint-Jérôme, chez ma copine Joanne. Elle était heureuse de m'accueillir et de plus elle m'a présenté à rb, qui a une entreprise de ventes de publicité par téléphone. À commission. Belles possibilités. Qui ne se sont pas concrétisées. Mois après mois, je travaillais avec des résultats mitigés mais ceci s'expliquait apparemment par le timing.
En juillet, avant les vacances, les gens sont pas dedans,
au mois d'août, il y en a encore beaucoup en vacances.
Je comptais sur septembre pour atteindre des résultats mais non, pas de succès. Mon employeur m'a remercié en en me disant: "Tu travailles fort mais tu fais pas d'argent." Ça m'a donné un choc. En quelques mots, il avait résumé ma vie depuis 20 ans!
Pendant cet été, j'ai aussi fréquenté une femme jusqu'à ce que je réalise que cette relation ne pourrait pas fleurir. J'ai pris mes distances.
Bref, fin septembre, échec professionnel et échec amoureux...
Octobre, la plus grosse dépression dont je puisse me souvenir depuis 30 ans.
Effrayé d'agir, effrayé de parler, effrayé de sortir.
Dans la peur, l'angoisse, avec des idées suicidaires.

Ouf. J'en suis sorti. Je retrouve mon énergie.

Somme toute, j'ai atteint quelques-uns des mes objectifs, j'ai vécu dans un bel appartement en bonne compagnie, j'ai fait quelques réparations sur ma voiture, fait les consultations médicales que nécessitent mon état, j'ai l'impression que je vais pouvoir repartir dans des meilleures conditions que celles de l'an passé. Il me reste encore environ un mois pour atteindre mes objectifs.

Je poursuis toujours mon idée, je ne vois pas d'autre issue: aller passer 40 jours dans le désert.


dimanche 15 novembre 2009

Dans tous mes États

Afin de me préparer à mon prochain départ, j'ai étudié l'histoire et la géographie des États-Unis. Entre autres outils, je me suis amusé à apprendre où se trouvaient tous les États, en me pratiquant à ce petit quiz qui nous demande de les situer sur la carte.

samedi 14 novembre 2009

Sables de Sedona

À Sedona, j'ai pris un peu de sable, pour ramener ici au Québec. J'ai fait un petit autel, pour continuer à diriger mes énergies vers ma destination première.

lundi 9 novembre 2009

Enfin libre!

Le 9 novembre 2009, à 10 h 24, dans la salle B1.01, du Palais de justice de Saint-Jérôme, j'ai été libéré de mes dettes. Personne ne s'est opposé à ma faillite. Je respire.

jeudi 22 octobre 2009

mercredi 7 octobre 2009

Je m'éveille


Je m'éveille. L'été est passé. Bientôt un nouveau départ, pour la suite de l'aventure. Je n'en dis pas plus pour l'instant... mais ça viendra. Je vais reprendre le rythme de publication peu à peu.

Salutations à tous!

lundi 13 juillet 2009

Un repos bien mérité pour mon ordi

Pour un temps, je vais laisser mon ordi paresser un peu. Parfois, peut-être, se réveillera-t-il pour dire quelques mots mais j'en doute. Je ne m'attends pas à le voir s'extraire de sa torpeur avant quelque temps. Il mérite bien ça! Il a travaillé fort cet hiver!

mercredi 8 juillet 2009

À Rome, fais comme les Romains


Je me suis fait couper les cheveux en fin de semaine.
Ma crinière est répandue au sol.
Ma coiffeuse sourit.


Moi itou.

jeudi 2 juillet 2009

Aides sociales comparées

J'ai eu l'occasion, au Nouveau-Mexique, de rencontrer des gens bénéficiaires de l'aide sociale. Le service est différent d'ici. Les célibataires ne reçoivent pas d'argent, seulement ce qu'ils appellent des food stamps, modernisés, une carte débit avec laquelle ils peuvent acheter de l'épicerie froide (pas de mets chauds).
Ici, au Québec, les bénéficiaires reçoivent un chèque mais d'un montant si minime (environ 600$) que ce n'est généralement suffisant que pour payer le loyer et peut-être une ou deux semaines d'épicerie (on peut même se demander si ce n'est pas une forme de subvention déguisée aux propriétaires). Je crois que c'est peut-être ce qui explique le grand nombre de sans-logis américains. L'aide sociale permet aux pauvres de se nourrir mais pas de se loger alors que c'est l'inverse ici. Ils peuvent se loger mais pas se nourrir convenablement.
Quel est le meilleur système? Difficile à dire. Vivre sans logis au Québec, c'est presque impossible en hiver alors que c'est plus facile dans un état chaud comme le Nouveau-Mexique. Mais ne pas réussir à se nourrir au Québec n'est pas facile. Toutefois, dans les deux cas, il existe des services d'aide qui compensent en partie ou en totalité le manque.
Demeure que ni ici ni là-bas, les pauvres n'ont assez d'aide pour vivre avec une certaine tranquillité d'esprit propice à la recherche d'emploi. Les gouvernants semblent croire qu'il ne serait pas intelligent de donner le minimum nécessaire à la survie. Qu'il faut pousser dans le dos des pauvres pour les obliger à travailler. C'est faire preuve d'ignorance. Un être humain normal a besoin de plus que les besoins essentiels pour être heureux. Il doit sentir qu'il est utile à la société, comme nous l'enseigne la pyramide des besoins de Maslow.

1.1 Besoins physiologiques
1.2 Sécurité
1.3 Reconnaissance et appartenance sociale
1.4 Besoin d'estime
1.5 Besoin d'accomplissement
1.6 Besoin de révélation

Pour être satisfait de sa vie, l'humain a besoin de combler au moins en partie chacun des étages, en commençant par les besoins physiologiques. Donc même si celui-ci avait ses besoins primaires comblés, il aurait toujours besoin de reconnaissance, d'estime et d'accomplissement. Ça, c'est quelque chose qu'un chèque d'assistance sociale ne peut combler.
Mais les politiciens peuvent-ils être si ignorants? J'en doute. S'agirait-il de maintenir les pauvres dans la dépendance, la peur et la honte, de manière à mieux manipuler les travailleurs et les contraindre à accepter des conditions de travail inadéquates? La question mérite d'être posée.