jeudi 31 décembre 2009

Je me languis


Aujourd'hui, je me languis des États-Unis, de la diversité de ses paysages et de ses gens. J'ai préparé un petit clip avec des photos de mon voyage dans le Sud-Ouest, en 2009.

mercredi 30 décembre 2009

Petits deuils

Chaque fois que je pars
chaque fois que je quitte une personne
c'est un petit deuil,
une déchirure,
une douleur.

Vie de nomade.

mardi 29 décembre 2009

Le visa qu'il me faut

Ce matin, j'ai exploré les sites consulaires américains pour comprendre un peu plus ma situation.
  • Je veux obtenir un visa de journaliste.
  • Il est requis de tout voyageur aux USA de pouvoir dire à quelle adresse il va passer sa première nuit.
  • La photo et la prise de mes empreintes digitales est une mesure de sécurité relativement récente, qui vise à accroître le suivi (entrée et sortie) des voyageurs. Elle est pratiquée de façon routinière par les douaniers pour décider s'ils vont accepter un voyageur.
Bref, rien de dramatique.

Ma recherche du matin me confirme que je dois atteindre les objectifs que je m'étais fixé en revenant au Québec, et en précise les termes.

lundi 28 décembre 2009

Donner et recevoir

Qu'est-ce que donner? Qu'est-ce que recevoir? Seulement des apparences. Sous celles-ci, sous les apparences, nous échangeons de l'Énergie.

Je nous vois tous comme des amalgames d'énergie qui attirons vers nous d'autres énergies complémentaires.

Pour cette raison, je crois qu'il n'y a pas d'échanges inégaux, que nous sommes toujours en train de recevoir et de donner.

L'important c'est d'écouter notre coeur, d'être conscient du sentiment d'expansion ou de contraction que crée en nous le geste que nous posons. Si c'est de l'expansion, allons-y! Contraction... méfions-nous...

Ce qui peut vouloir dire donner, même si on en pas envie,
demander, même si on en a pas envie,
refuser si on sent que c'est ce que nous avons à faire
et donner, si ça nous fait plaisir.

dimanche 27 décembre 2009

Hospitalité

Au cours d'un de mes voyages en Amérique latine, j'ai rencontré un couple qui avait voyagé en Afghanistan, avant les guerres.

La tradition du pays voulait que tout visiteur soit reçu avec hospitalité. Pendant trois jours, il était traité comme un roi mais ensuite, il était considéré comme étant un membre de la famille, ce qui signifiait qu'il devait participer aux activités de la maison.

J'ai toujours aimé cette philosophie et je l'ai adapté à mon environnement. Je ne m'attends pas à ce que personne ne m'héberge plus de trois jours car au-delà, on dépasse probablement un certain seuil de tolérance. Je ne m'attends pas non plus à être reçu comme un roi. En fait, dès mon arrivée, je participe aux tâches de la maison et m'offre comme sujet. Profitez-en, dis-je, pendant que je suis là. Je suis disponible.

samedi 26 décembre 2009

Souper avec les Obama

Cette nuit, j'ai rêvé que les Obama venaient souper avec nous, chez ma soeur Suzanne. C'est de bon augure.

jeudi 24 décembre 2009

Pouvoir de la pensée - Bilan après un an (suite)

Après toutes ces expériences, j'en reste à mon idée première: le seul pouvoir indéniable c'est celui de maîtriser mes pensées, de percevoir ce qui m'arrive de manière positive.

Combien de fois m'a-t-il suffi de me rappeler que Tout est divin pour voir positivement ce qui m'arrivait, moduler ma perception vers la joie, vers le bonheur, vers la satisfaction?

Combien de fois ai-je vu s'éclaircir ma journée en me rappelant qu'Ici et maintenant, j'ai tout ce qu'il me faut pour être heureux?

Maintes fois.

Tant qu'à pouvoir influencer le monde, les résultats ne sont pas concluants.
En fait, j'ai même eu des résultats, en apparence, contraires. Lorsque je travaillais à commission, j'avais commencé à répéter : "Jour après jour, je fais de nombreuses ventes chez..."
Dès que j'ai commencé cela, il y a eu des démissions dans l'entreprise, de la bisbille, je n'ai presque pas fait de vente et j'ai été rapidement remercié de mes services!

J'avais aussi rencontré une femme et je répétais: Z. m'aime et s'abandonne à moi. J'ai rapidement compris que ça ne marcherait pas. J'ai renoncé à la séduire. J'étais beaucoup plus patient auparavant, ne me laissait pas décourager par la résistance mais maintenant que je pense que Tout ce qui m'est bénéfique vient à moi avec simplicité, facilité et grâce, je ne m'acharne plus.
C'est la voie de moindre résistance, la voie de l'eau qui fraie son chemin vers la mer.

Et comment croire que Je suis libre d'aller là où je le désire, avec aisance alors que je viens de me faire repousser à la frontière américaine? Et bien, c'est toujours possible. En fait, les choses semblent se mettre en place.

Bref, en conclusion, ça vaut la peine de pratiquer la pensée positive ne serait-ce que pour ses effets bénéfiques sur le moral.

Amen.

mercredi 23 décembre 2009

Pouvoir de la pensée - Bilan après un an

Ce voyage est aussi une expérience sur le pouvoir de la pensée. On nous dit tellement de choses sur le sujet que j'ai voulu expérimenter de manière scientifique le sujet.

J'ai commencé par trois affirmations assez simples.

mardi 22 décembre 2009

Un an de nomadisme

Un an que je suis nomade, depuis le solstice d'hiver 2008.

Hier, le 21 décembre 2009, c'était le solstice d'hiver.

Le solstice d'hiver c'est ce moment de l'année où les jours recommencent à s'allonger, la lumière à revenir, c'est le retour de la lumière.

Quel bilan après un an ?

J'ai toujours eu un toit sur la tête et de quoi me nourrir, malgré les risques que j'ai pris. J'arrivais toujours à me débrouiller ou quelqu'un venait m'aider. Mes besoins essentiels, physiologiques, ont toujours été comblés, parfois de façon étonnante, inattendue.

J'ai développé à un point que je n'imaginais pas ma tolérance, ma souplesse, ma capacité d'adaptation. Je peux embrasser sans peine le changement, ne considérer que la situation actuelle sans la juger, sans me juger, sans juger les autres et agir de la façon qu'elle semble appeler. J'ai l'impression que c'est peut-être un peu ça, vivre dans le moment présent.

Je poursuis toujours mon but ultime, 40 jours dans le désert, seul, sans influences extérieures mais je me rends compte qu'il me faut m'y préparer comme un athlète qui va aux Jeux olympiques. Excellente forme physique, mentale et spirituelle, logistique élaborée, connaissance des risques et mesures préventives.

J'ai aussi constaté que les lois de ce monde sont conçues surtout pour les sédentaires. Ce n'est pas étonnant. L'histoire de l'humanité, c'est en partie l'histoire de la tentative de sédentarisation de ces nomades qui refusent les frontières, qui échappent facilement à l'autorité, qui sont des hommes et des femmes épris de liberté, riche de leur noblesse d'esprit plutôt que des objets qu'ils possèdent, difficiles à soumettre et à contrôler, plus ou moins respectueux du droit de propriété, considérant le monde comme leur appartenant et tout ce qui s'y trouve, appelé à être partagé sans peur de manquer.

lundi 21 décembre 2009

En bonne compagnie

Vu à la librairie Renaud-Bray, ce sac avec cette citation attribuée à Christophe Colomb: « On ne va jamais aussi loin que quand on ne sait pas où l'on va. »

dimanche 20 décembre 2009

S'habiller en pelures d'oignon

J'ai appris à pratiquer cette façon de s'habiller, en plusieurs couches de vêtements, surtout pour faire du sport en hiver.

Mais, cette fois-ci, c'est pour tous les jours... je n'avais pas prévu avoir à me vêtir pour des températures de -20!

Mais malgré tout, j'ai assez de vêtements. Je prévoyais quand même le froid de la nuit dans le désert, qui peut descendre sous zéro.

Le seul achat que j'ai eu à faire est une paire de ces magnifiques gants colorés, rouge, bourgogne et rose.

Sinon, voici les pelures.
  • Pour les pieds : deux pelures, une paire de bas de coton, une paire de bas de laine.
  • Pour les jambes: deux pelures, une paire de pantalons, style jeans et une paire de pantalon légers.
  • Pour le haut: cinq pelures, une camisole, une chemise, un gilet en laine d'alpaga, un gros gilet de coton et un coupe-vent North face.
  • Pour la tête: deux pelures, un bandeau d'oreille et le capuchon du coupe-vent
  • Pour les mains, deux pelures, un mince gant de coton et un autre plus épais.

Ainsi habillé, je suis confortable.

samedi 19 décembre 2009

Livres suspects...

Lorsque les douaniers ont fouillé sommairement mes bagages, ils ont retirés ces livres sur la philosophie politique anarchiste et m'ont demandé des questions sur eux.

Il ont aussi retiré un guide des positions de tai-chi publié en Chine.

Se pourrait-il que l'on m'ait refusé l'entrée en partie à cause de ceux-ci?

Aurais-je été suspecté d'être un anarchiste? Est-ce pour ça qu'ils ont pris mes empreintes digitales? En avaient-ils le droit?


D'autre part, ici, à l'auberge de jeunesse, j'ai parlé avec un Ontarien qui connaît bien le poste frontière de la 81, où je me suis fait bloquer. Il semble qu'il soit reconnu comme étant difficile à franchir. Lui-même a déjà été bloqué deux fois sur vingt sans raisons claires.

vendredi 18 décembre 2009

Mais qu'est-ce que je fais là?

C'est la question que je me suis posé plusieurs fois aujourd'hui, en me tordant de rire.

J'aurais été censé être rendu au moins en Virginie aujourd'hui, sans neige, et peut-être même en culottes courtes comme le brave qui marchait dans la neige, en face de l'auberge de jeunesse où j'ai atterri hier.

Au lieu de cela, me voilà condamné à l'hiver québécois! Pays de fous!

Que s'abolissent les frontières!


jeudi 17 décembre 2009

Suite-> Chapitre 9 - Encagé

Chapitre 9, cliquer ici

Refoulé à la frontière

Hier, 16 décembre 2009, j'ai été refoulé à la frontière américaine. Les douaniers n'étaient pas convaincus que j'entreprenais un voyage pour le plaisir.

Après avoir fouillé mon véhicule et m'avoir posé de nombreuses questions sur mon travail, mes revenus et mon domicile, ils ont pris ma photo et mes empreintes digitales et remis un papier détaillant les conditions qu'il me fallait remplir pour pouvoir traverser les lignes... puis ils m'ont renvoyé au Canada.
J'étais sous le choc.
Je suis allé me louer la chambre la moins chère à Brockside. C'est d'ici que je vous écris, ce matin.

***

Tout avait bien commencé hier matin. J'avais passé la nuit chez un ami à l'Île-Perot, passé une partie de la soirée précédente dans son spa extérieur, bien mangé, bien dormi. Réglé quelques affaires avec lui en matinée puis suis parti vers 13h.

Je m'attarde parfois aux nombres et c'était de bon augure ce jour-là. Trois de mes nombres fétiches étaient apparus. Je suis arrivé à la frontière au crépuscule, l'heure de Geronimo, favorable.

J'avais l'impression d'avoir tout bien préparé, coordonné toutes mes actions de manière efficace et il ne m'était même pas venu à l'idée que je puisse être refoulé à la frontière. Je partais dans de meilleures conditions que mon voyage précédent en début d'année! J'en étais fier!

***

Pourtant, j'avais quand même hésité à partir jusqu'à la dernière minute et envisagé la possibilité de rester au Québec cet hiver, principalement parce que je n'avais pas atteint les objectifs que je m'étais fixés en revenant au Québec, en juin.

En fait, si je les avais réalisés, j'aurais passé la frontière sans problèmes.

***
Maintenant..., que faire?

N'oublions pas que mon but est de passer 40 jours dans le désert et qu'en réalité, je n'ai vraiment comme échéance qu'avril 2010 en Arizona, pour prendre mon cours de survie dans le désert.

Donc, c'est assez simple. Rester au Québec, réaliser mon premier plan, puis, en avril, aller prendre mon cours en Arizona.

Un nouveau retournement de situation, un rebondissement imprévu de cette saga.

Mais ce n'est rien. Je me dis, ces jours-ci, en cette période olympique, que ce 40 jours dans le désert demande une très grande préparation physique et psychologique et que je dois m'y prendre comme un athlète se préparant pour les Jeux. Ce serait quand même un exploit, me semble-t-il... je ne dois pas m'étonner d'essuyer quelques déconvenues...

mercredi 16 décembre 2009

Rubis, au départ comme à l'arrivée

Avant-hier (le 14), en attendant d'aller chez le dentiste (dernier RV d'ordre médical, cette année), je suis allé faire vérifier ma voiture...

Horreur! Le garagiste trouve des problèmes avec les ball-joint (encore) et les freins. Coût des réparations excèdent mes moyens! Ça veut dire que je ne pars plus! Ho! Coup dur.

Mais je pense à mon ami Jacques, qui s'y connaît en voiture et que j'avais, de toutes façons, envie d'appeler.

Je vais coucher chez lui ce soir-là et lendemain (le 15), Rubis rentre au garage. Jacques et son employé réussissent à faire les réparations nécessaires pour un montant que je peux me permettre... Ouf!
Prêt à partir.
C'est une boucle. À mon retour des USA, en juin, Rubis avait aussi eu besoin de réparations d'urgence. Et la voilà de nouveau juchée en l'air, la veuille de son retour aux USA...

mardi 15 décembre 2009

Je voudrais voir la mer

Je fredonne dans ma tête cette chanson de Michel Rivard quelques jours.


Hier, j'ai couché à Sainte-Sophie, chez mon ami Jacques. Et j'étais déjà à la mer. J'entendais couler de l'eau (aquariums et fontaines), souffler le vent (les ventilateurs) et chanter les mobiles.

J'ai très bien dormi.

lundi 14 décembre 2009

Le souvenir de mon père

À la suggestion de Suzanne, ma soeur, qui m'a accueilli hier, je montre la photo de l'« autel » dédié à mon père, chez elle.

Mon père est décédé il y a près de 25 ans.

J'ai senti sa présence deux fois depuis, à des moments importants de ma vie.

Il y a près de vingt ans, je suis entré spontanément dans une période d'ouverture spirituelle intense.

Les expériences que j'ai vécues pendant ce temps ont complètement transformé ma perception du monde en me donnant l'impression de voir, sous la surface des apparences, ce qui se passait vraiment.
J'ai l'impression que mon père m'a accompagné en esprit pendant cette transformation. Après un mois de tribulations (qui m'ont faire croire par moment que j'étais devenu fou), il m'a invité à aller dans le centre de méditation Siddha Yoga de Montréal, me disant: Je te confie à eux.

J'ai trouvé dans les enseignements prodigués au centre de nombreuses réponses à mes questions et une explication de l'expérience que je venais tout juste de vivre: j'avais reçu shaktipat, une descente de grâce, d'énergie de transformation (ce phénomène est décrit, sous différents nom, dans probablement toutes les voies spirituelles et religions).
J'ai suivi avec dévotion et constance cette voie spirituelle pendant plusieurs années. Je n'ai jamais douté de sa validité car c'est mon père qui m'y a mené et j'étais certain que s'il fallait un jour que je m'en éloigne, il reviendrait me le signifier.

Il y a deux ans, j'ai été attiré par des chamans qui pratiquaient dans les Laurentides. En me rendant là en voiture, j'ai eu l'impression de prendre la route qui menait chez mon père quand il résidait dans les Cantons de l'est. Une expérience très étrange qui me confirmait que j'étais sur le bon chemin.

Le hasard, l'inspiration de Suzanne, m'amènent à parler de lui, d'évoquer son souvenir...

Qu'est-ce que ça signifie? A t'il quelque chose à me dire?

dimanche 13 décembre 2009

L'humour de ma mère

Je suis parti de chez ma mère ce matin pour me rendre chez ma soeur à Montréal.

Nous avons passé une très bonne semaine ensemble. Elle a beaucoup d'humour. Lorsque je suis arrivé, elle m'a montré la salle de débarras et de laveuse-sécheuse en me disant : "V'là ta chambre!"

En réalité, j'ai dormi sur le divan.

samedi 12 décembre 2009

Adaptation

Voyager, coucher trois jours là, une semaine ailleurs, un jour dans son auto, tout en continuant à alimenter ce blogue, à faire des bijoux, à prendre des photos, rester actif sans perdre son temps, demande une souplesse de yogi, une bonne faculté d'adaptation instantanée... comme ce sapin de Noël, adapté à l'appartement qui l'héberge, brillant à l'aube de la journée d'aujourd'hui.

vendredi 11 décembre 2009

Tous fous

Parfois, j'ai l'impression que tous les gens autour de moi sont atteints de folie.

Bon, pas vraiment fous...

Captifs. De leurs illusions, du jeu de leur mental, à la merci de leurs émotions, de telle sorte qu'ils en viennent à oublier d'aimer, à oublier qu'au delà de nos mots, de nos actes, de nos pensées, nous sommes avant tout une expression de la divinité, dignes de respect et d'amour.

Oublier d'aimer, pour moi, c'est ça la folie.

jeudi 10 décembre 2009

Lendemain de tempête

La tempête est passée, la neige est tombée, le vent a soufflé et c'est maintenant le calme, la beauté et la tranquillité.

Une belle journée d'hiver, comme on les aime.

Amen.

mercredi 9 décembre 2009

Tempête d'où je vais

Aujourd'hui une tempête de neige frappe le Québec. Cela fait déjà quelques jours qu'elle circule, traversant les États-Unis, du Nouveau-Mexique, de l'Arizona, en direction du Nord-Est.

Elle suit plus ou moins l'inverse du trajet que je vais faire.

mardi 8 décembre 2009

Vers Sedona, de nouveau

J'ai hésité pendant quelques jours. Allais-je demeurer au Québec cet hiver et ne me rendre en Arizona que pour mon cours de survie dans le désert en avril, ou allais-je partir le 15 décembre après avoir terminé l'essentiel de ce que voulais faire ici?

Décision prise.
Je pars le 15 décembre. Destination finale Sedona. Échéance avril en Arizona. Mais entretemps...

Une descente vers le Sud... mais où? Vers la Floride, la Louisiane ou tout de suite le Sud-Ouest américain? Je ne sais pas.

Au jour, le jour.

lundi 7 décembre 2009

Mon réseau s'effiloche-t-il?

J'ai vaguement l'impression que mon réseau d'amiEs et de connaissances s'effiloche.
J'écris... je ne reçois pas de réponses.
Je laisse des messages téléphoniques... pas de rappels.

Étrange.

Ce n'est pas le cas de tous mes amiEs mais mais c'est bizarre de contacter des gens et qu'ils ne répondent pas.

Qu'est-ce qui peut bien les amener à agir ainsi? C'est vrai qu'un réseau d'amis, ça s'entretient comme un jardin et j'ai peut-être été un peu négligent. J'ai passé un été solitaire et si j'ai souvent pensé à eux, ce n'est vraiment qu'à partir de maintenant, alors que je sais que je vais repartir, que je passe à l'action.

Hé! Faites-moi plaisir, cherEs amiEs. Écrivez-moi un mot, s'il vous plaît!

dimanche 6 décembre 2009

Chez nous

Je suis venu passer quelques jours à Drummondville, chez ma mère qui y a vécu son enfance.
En vignette, une photographie de son père Donat et de sa mère Regina, avec leur première automobile, en 1919.
Donat est né aux États-Unis et était bijoutier-horloger.

samedi 5 décembre 2009

Surfer sur un canapé

Voyager en surfant sur des canapés, c'est ce qui est possible grâce au site CouchSurfing.
Des citoyens à travers le monde offrent aux voyageurs de les accueillir pour un café, pour leur servir de guide ou pour les héberger.
C'est grâce à ce site que K. et moi avions trouvé de l'hébergement à Ramah, en Arizona.
On peut contacter les participants grâce à ce système d'entraide.

Je commence à faire des recherches afin de me tracer un parcours agréable vers le Sud, sans me précipiter, tout en rencontrant des gens intéressants et accueillants.

vendredi 4 décembre 2009

Ma maison, partout

Il est simple, pour moi, de voyager tout en me sentant toujours chez moi.
Je me retrouve facilement car j'ai réparti mes objets dans différents contenants (sacs, valises, etc.) comme s'il s'agissait des pièces d'une maison.

Sur la photo vous voyez plusieurs de ces pièces, n'y manque que le garde-robe (sac à dos avec mes vêtements pour toutes les saisons) et la cuisine (bouffe et vaisselle) dans une boîte en carton.

Ainsi organisé, je retrouve facilement tout ce dont j'ai besoin.

Noter le sac de jour. C'est l'essentiel quotidien, matériel à raser, pilules, savon et shampoing, serviette plus un changement de vêtement. Très utile, surtout quand je roule toute la nuit et m'arrête le matin, dans une station-service, pour faire ma toilette.

jeudi 3 décembre 2009

Première neige

Lorsque j'ai écrit mon article sur la première neige, il y a quelques jours, j'ai été tenté d'ajouter ce clip, le premier que j'ai réalisé, il y a quelques années.

Le voilà aujourd'hui:

mercredi 2 décembre 2009

Du centre au centre




J'habite pour trois jours au Centre 7400, qui appartient aux Clercs de Saint-Viateur, situé sur la rue Saint-Laurent, juste en face du Centre de méditation Siddha Yoga de Montréal.
Ce matin, avant l'aube, sous la pleine lune, j'ai traversé la rue, d'un centre à l'autre.
J'ai fréquenté le Centre de méditation pendant plus de 20 ans mais j'ai cessé d'y aller il y a un an. En fait, stopper toutes pratiques identifiables à ce mouvement. Pas parce que je le rejette. Au contraire, j'ai le plus grand respect pour sa philosophie et pour Gurumayi, son guru, mais cette décision s'inscrit dans ce désir d'aller dans le désert, assez longtemps pour me déconditionner de toutes influences extérieures, bénéfiques ou pas.

mardi 1 décembre 2009