jeudi 17 décembre 2009

Refoulé à la frontière

Hier, 16 décembre 2009, j'ai été refoulé à la frontière américaine. Les douaniers n'étaient pas convaincus que j'entreprenais un voyage pour le plaisir.

Après avoir fouillé mon véhicule et m'avoir posé de nombreuses questions sur mon travail, mes revenus et mon domicile, ils ont pris ma photo et mes empreintes digitales et remis un papier détaillant les conditions qu'il me fallait remplir pour pouvoir traverser les lignes... puis ils m'ont renvoyé au Canada.
J'étais sous le choc.
Je suis allé me louer la chambre la moins chère à Brockside. C'est d'ici que je vous écris, ce matin.

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Tout avait bien commencé hier matin. J'avais passé la nuit chez un ami à l'Île-Perot, passé une partie de la soirée précédente dans son spa extérieur, bien mangé, bien dormi. Réglé quelques affaires avec lui en matinée puis suis parti vers 13h.

Je m'attarde parfois aux nombres et c'était de bon augure ce jour-là. Trois de mes nombres fétiches étaient apparus. Je suis arrivé à la frontière au crépuscule, l'heure de Geronimo, favorable.

J'avais l'impression d'avoir tout bien préparé, coordonné toutes mes actions de manière efficace et il ne m'était même pas venu à l'idée que je puisse être refoulé à la frontière. Je partais dans de meilleures conditions que mon voyage précédent en début d'année! J'en étais fier!

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Pourtant, j'avais quand même hésité à partir jusqu'à la dernière minute et envisagé la possibilité de rester au Québec cet hiver, principalement parce que je n'avais pas atteint les objectifs que je m'étais fixés en revenant au Québec, en juin.

En fait, si je les avais réalisés, j'aurais passé la frontière sans problèmes.

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Maintenant..., que faire?

N'oublions pas que mon but est de passer 40 jours dans le désert et qu'en réalité, je n'ai vraiment comme échéance qu'avril 2010 en Arizona, pour prendre mon cours de survie dans le désert.

Donc, c'est assez simple. Rester au Québec, réaliser mon premier plan, puis, en avril, aller prendre mon cours en Arizona.

Un nouveau retournement de situation, un rebondissement imprévu de cette saga.

Mais ce n'est rien. Je me dis, ces jours-ci, en cette période olympique, que ce 40 jours dans le désert demande une très grande préparation physique et psychologique et que je dois m'y prendre comme un athlète se préparant pour les Jeux. Ce serait quand même un exploit, me semble-t-il... je ne dois pas m'étonner d'essuyer quelques déconvenues...

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