lundi 29 juin 2009

Le phoque en Alaska

Le 23 juin, à la fête nationale, Michel Rivard a conclu son spectacle avec son plus grand succès: La complainte du phoque en Alaska. La foule l'accompagnait, connaissait chacune des paroles.

Le refrain:
Ça ne vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
pour aller faire tourner
des ballons sur son nez

N'est-ce pas un peu ce que je suis allé faire?

Mais ça a valu la peine!

La chanson commence ainsi:

Cré-moé, cré-moé pas
Quéqu' part en Alaska
Y a un phoque qui s'ennuie en maudit
Sa blonde est partie
Gagner sa vie
Dans un cirque aux États-Unis

Ainsi va la vie.



samedi 27 juin 2009

Les Laurentides

Jeudi passé, je suis allé à Sainte-Agathe, pour voir un ami et essayer quelque chose de nouveau: vendre de la publicité sur napperons de table.
En revenant, j'ai pris cette photo sur un pont de l'autoroute 15, à Sainte-Adèle, en pensant à mes amiEs américainEs, pour leur faire découvrir un peu du Québec, au fil des jours. Je me demande même si je ne vais pas commencer à traduire mon blogue!
Grâce à un instrument de mesure, Google Analytics, je suis en mesure de savoir approximativement d'où viennent les visiteurs. Je viens tout juste d'aller voir. Depuis un mois, j'ai reçu plusieurs visites de 22 états américains qui, curieusement, se trouvent sur le parcours que j'ai suivi.
J'aimerais leur plaire aussi. J'offre un service de traduction automatique mais parfois, le résultat est à peu près le contraire de ce que je dis.
Enfin.

Donc, dans les Laurentides pour revoir R., un ami artiste bouillonnant de créativité et pour essayer de vendre de la pub. C'est mon amie Joanne qui m'a trouvé cette possibilité. Pas évident... mais je ne fais que commencer et découvrir le marché.
Toujours est-il que mon retour se passe bien: j'ai un toit, de l'argent et des possibilités d'en gagner. Le tout s'est fait avec simplicité, facilité et grâce. Ma vie continue à être une aventure dont je ne connais pas l'intrigue à l'avance et je vais de surprises en surprises.

mercredi 24 juin 2009

24 juin - Fête nationale des Québécois


C'est aujourd'hui la Fête nationale des Québécois, anciennement la Saint-Jean-Baptiste. Elle se célèbre aujourd'hui par des spectacles et des feux d'artifice, mais c'est une fête millénaire, la fête du solstice d'été.
Lorsque les chrétiens ont voulu déloger les anciennes religions, ils ont surimposé leurs fêtes sur celles qui avaient cours auparavant.
C'est ainsi que le solstice d'été est devenu la Saint-Jean Baptiste et la fête du solstice d'hiver, la fête du Christ, la Noël, célébrée le 25 décembre.
Malgré cela, les anciennes traditions ont persisté, comme le feu de la Saint-Jean. Encore aujourd'hui, le jour de la fête nationale, les Québécois dressent de grands feux de joie allumés la nuit, autour desquels ils dansent et boivent.

En 1834, alors que le Québec (Bas-Canada) résistait aux Britanniques, Ludger Duvernay crée un mouvement patriotique, la Société Saint-Jean-Baptiste (patron des Canadiens Français) et, le 24 juin, a lieu un banquet politique auquel assistent une soixantaine de réformistes, anglophones et francophones. C'est depuis ce jour que la Saint-Jean-Baptiste est devenue la fête nationale des Canadiens-Français puis du Québec.

Tout ça pour dire que le Québec, bien qu'il soit une jeune nation (à peine 475 ans), célèbre son anniversaire au moment d'un des plus importants événements astronomiques annuels, souligné partout à travers le monde depuis des millénaires, par de nombreuses sociétés.

C'est éminemment symbolique de ce que sont les Québécois.

mardi 23 juin 2009

Val-David : village d'artiste et de plein air

Val-David est un village qui regroupe de nombreux artistes et artisans, peintres, sculpteurs, potiers, etc.
Cette particularité est apparente sur la rue principale où se trouvent de nombreux cafés, boutiques, salles d'exposition.
En fréquentant ses bars et lieux publics, on rencontrera facilement des gens qui vivent de la culture. C'est un endroit unique dans les Laurentides.

Il y passe aussi la piste cyclable, située sur l'ancien tracé de la voie ferrée du P'tit train du Nord, un train mythique que Félix Leclerc, un de nos grands chansonniers et auteur-compositeur a chanté.

Lorsque je suis passé à Madrid, au Nouveau-Mexique, j'ai pensé à ce village, Val-David, où j'ai toujours dit que j'irais, si n'était que situé au nord de Montréal, on y vit rarement des nuits chaudes (question température). Et j'ai besoin de celles-ci.

dimanche 21 juin 2009

Solstice d'été 2009

Six mois que je suis parti. J'ai quitté ma maison de Sainte-Sophie le 20 décembre 2008, au solstice d'hiver. Deux saisons. Bon temps pour continuer mon bilan.
Je partais pour passer 40 jours dans le désert, suivant une vision que j'avais eue: isolé dans le désert, confronté à moi-même, j'allais vivre une transformation telle que je saisirais mieux la véritable nature de la réalité, en dehors de toutes les théories que j'ai apprises, celles-ci s'étant dissoutes avec le passage des jours et par l'effet de la solitude et du dénuement extrême dans lequel je me trouverais. Je ressortirais du désert, illuminé, et je transmettrais, à travers le monde, par des conférences et des écrits, ce que j'aurais compris.
Une fois la vision entrevue, j'ai commencé à construire dessus, d'y accoler des mots, pour la préciser, avec mon esprit. Combien de temps y passer? Pourquoi pas quarante jours, comme le Christ? Quelle serait la nature de mon message? Un aperçu réaliste du pouvoir de la pensée. Depuis plusieurs années, les livres qui enseignent que nous pouvons modifier notre vie foisonnent comme, par exemple, Le Secret. Mais j'avais des doutes. Ces livres souvent enseignent, plus ou moins, comment devenir riche, comme si c'était significatif de le devenir alors que je crois que notre bonheur ne dépend pas du matériel, qu'il trouve sa source en nous et que l'objectif de tout être humain (le mien, tout du moins) est de pouvoir être heureux, indépendamment des circonstances de notre vie.
En accordant tant d'importance au matériel, ces livres condamnent-ils le lecteur à poursuivre un but qui ne le mènera pas au bonheur?
Un autre aspect me gênait. Le lecteur pourrait croire que s'il est pauvre, c'est de sa faute, que c'est parce qu'il ne maîtrise pas ses pensées. Que penser de ce message lorsque les gens vivent dans des pays en guerre ou dans des terres où sévit la famine? Peut-on expliquer les massacres du Darfour ave Le Secret? C'est faire fi de la politique et du système économique qui nous régit. Et qu'en est-il de la pensée collective, de l'effort collectif?
Ces livres enseignent finalement l'individualisme. Il me semble qu'ils justifient les iniquités sociales du capitalisme par des raisons spirituelles, entravant ainsi l'effort des gens qui croient au socialisme, au communisme et à l'anarchisme, en invalidant leurs méthodes qui passent par le souci du collectif. Un peu trop facile à mon goût, un peu trop procapitaliste.
Y aurait-il une autre manière de croire à la puissance de la pensée, tout en l'appliquant à l'effort collectif? C'est à la recherche d'une réponse à cette question que je suis parti.
Je l'ai trouvée... en partie. C'est au cours de ce voyage que j'ai vu le film qui montre des activistes politiques qui défendent des droits humains, soutenus par leur vie spirituelle. Il existe un mouvement mondial qui appuie ces personnes. Pourrais-je m'y joindre?
Donc, je résume. Je suis allé dans le désert (même si je ne me suis pas isolé) et j'ai trouvé une réponse à ma question sur l'intégration du spirituel au politique.
Ais-je atteint mon but? Je ne sais pas. Je ne crois pas. Je crois que je dois toujours aller vivre cette expérience de 40 jours. Mais si c'est vraiment ce que j'ai à faire, les choses se mettront en place pour que ça arrive.

samedi 20 juin 2009

Lent et rapide

Escargot sur la piste cyclable du Petit train du Nord.
Il a presque franchi la ligne d'arrivée. C'est un chanceux, ce n'est pas le cas de certains de ses congénères...

jeudi 18 juin 2009

Affirmations positives révisées


Au début de ce voyage, j'avais trois affirmations:
  • Rien n'existe qui ne soit divin
  • Tout me vient facilement et sans effort.
  • J'ai tout ce qu'il faut pour satisfaire mes besoins
Elles se sont montrées efficaces et utiles.

Rien n'existe qui ne soit divin me permettait de modifier ma perception de façon positive quand je me trouvais dans des circonstances difficiles ou en contact avec des personnes difficiles. Elle me rappelait que le coeur de ma vie est mon expérience spirituelle.

Tout me vient facilement et sans effort. Lorsque je fais le bilan de mon voyage, je crois pouvoir affirmer que le voyage s'est fait relativement facilement, bien que je me sois inquiété à l'occasion. L'impression de facilité ne vient pas des circonstances concrètes mais de l'optique avec laquelle je considérais mes actions. Mais j'ai fait des efforts intenses, physiques lorsque je travaillais manuellement, et psychiques lorsque j'étais confronté des circonstances auxquelles je répondais soit par de la peur, de la colère ou d'autres émotions du même genre.

J'ai tout ce dont j'ai besoin. Ceci me permettait de ne pas souffrir du manque. Si je sentais qu'il me fallait quelque chose, je regardais autour de moi pour voir si je le trouvais et si je ne le trouvais pas... c'est que je n'en avais pas besoin.

Révision

Mais en faisant le bilan de ce passage, et en préparation du prochain, je les modifie.

Rien n'existe qui ne soit divin devient Tout est divin. Pour simplifier les mots et transformer l'affirmation en expression positive. Le sens est le même mais s'enrichit en jouant sur plusieurs niveaux.

Tout me vient facilement et sans effort devient Tout ce qui m'est bénéfique vient à moi avec facilité, simplicité et grâce. Mon amie Joane a étudié la PNL. Elle me dit que d'après eux, l'esprit ne saisit pas les négations. Ansi, pour lui, l'ancienne affirmation pourrait signifier tout autant Tout me vient facilement et avec effort. Ça me semble cohérent avec mon expérience. J'ai dû faire des efforts même si dans bien des cas, ce fut agréable de les faire. Dans le Tout était sous-entendu Tout ce qui m'est bénéfique. Je le précise dans cette forme. De plus, l'expression me semblait manquer un peu de style.

Je remplace J'ai tout ce qu'il faut pour satisfaire mes besoins par À ce moment précis de ma vie, j'ai tout ce dont j'ai besoin pour être heureux.
Curieusement, j'avais parfois de la difficulté à me rappeler cette phrase. Je comprends un peu pourquoi. Car lorsque j'y pensais, c'était surtout à l'aspect matériel de ma vie: Bon, j'ai pas d'argent pour réparer ma voiture mais ça doit pas être nécessaire sinon j'aurais l'argent.L'affirmation était utile, me permettait d'accepter la situation ou de chercher d'autres solutions mais avec la nouvelle, je comprends que tout dépend de l'intérieur, que peu importe les circonstances, j'ai tout ce qu'il me faut puisque le bonheur durable dépend de notre perception des choses. Ça correspond mieux avec ma nature.

J'ajoute Je suis libre d'aller là où je le désire, avec aisance.

Bien que j'aie voyagé assez hardiment, j'avais quand même des doutes sur ma capacité d'aller où je le désirais. Je craignais de me rendre quelque part et de ne pouvoir en revenir par manque d'argent. Puisque je désire encore voyager, cette nouvelle affirmation devrait m'aider.

En guise de conclusion, je peux dire que le livre qui m'a servi Techniques de visualisation créatrice de Shakti Gawain et cette technique qui y est enseignée m'ont été bénéfiques.

mercredi 17 juin 2009

Saint-François d'Assise

Je suis allé à Saint-Hyacinthe aujourd'hui. Depuis déjà plusieurs jours, je pensais à Saint-François d'Assise, croyant me souvenir que c'est lui qui avait dit : Voyez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu'eux ?"
Ce que j'en avais compris, c'est qu'il disait que ça ne sert de s'inquiéter car la Providence se charge de nous.
Et aujourd'hui, en une journée où je n'ai presque plus un sou, le hasard a voulu que Joanne, que j'accompagnais dans son travail, s'arrête au coin d'une rue Saint-François. Ce qui me donne l'occasion d'en parler.
Bon... En préparant cet article, j'ai appris que c'est Jésus qui a dit cela. Confusion. Saint-François est connu pour son sermon aux oiseaux pas pour cette citation mais demeure que c'est un saint très sympathique, exceptionnel et que le message de Jésus est universel : Faites confiance à la Providence.

mardi 16 juin 2009

La Rivière du Nord

La Rivière du Nord, à Saint-Jérôme. Le nom de cette rivière prend tout un autre sens quand on s'y arrête. La rivière qui conduit au nord. Ce n'est pas qu'un cours d'eau qui traverse plusieurs villes, c'était sûrement jadis une rivière mythique, qui passait ici à Saint-Jérôme, la porte du Nord, la ville qui fait la trasition entre la plaine du Saint-Laurent et le début des Laurentides. C'est ici que les colons s'arrêtaient et se préparaient au départ, à passer de la marche facile sur terrain plat aux pentes abruptes de ces jeunes montagnes.

Transition du facile au difficile.

Kilomètre zéro

Place de la gare, à Saint-Jérôme, au crépuscule. Suis arrivé en ville cet après-midi et j'ai été chaudement accueilli par mon amie Joane qui m'hébergera quelques jours.

En soirée, nous sommes allés sur la Place de la gare qui est aussi le kilomètre zéro de la piste cyclable du Petit train du Nord.

De revenir ici a un certain effet sur moi. C'est ici que pendant des années j'ai travaillé à donner de l'expansion à mes entreprises d'édition et de création. Je suis donc content de revenir pour y voir mes amis mais c'est aussi le rappel de cette expérience qui ne s'est pas conclue comme je le désirais.

Je suis donc de retour, dans cette place de la Gare, où se trouve mon café préféré, le VertVert, au kilomètre zéro. Comme si je n'avais pas franchi des milliers de kilomètre... ou pour un nouveau départ!

dimanche 14 juin 2009

Trilogies

Trois femmes qui dansent. Trilogie.

Trilogie
Mes trois pensées positives: Rien n'existe qui ne soit divin. Tout vient à moi facilement et sans effort. J'ai tout ce dont j'ai besoin.

Trilogie
Les trois jours d'hospitalité.
J'ai rencontré, il y a des années de cela, un homme qui avait voyagé en Afghanistan avant les guerres, russes et américaines. Il me disait qu'il y avait là-bas une tradition. Lorsqu'un voyageur se présentait à la porte, l'hôte était tenu de lui offrir trois jours d'hospitalité, pendant lesquels il le traitait en roi. Mais à partir du quatrième jour, le voyageur devenait membre de la famille... et devait participer aux travaux!
Une tradition inspirante. Elle permet au voyageur de circuler en sécurité, certain qu'il pourra toujours trouver à manger et à dormir et en même temps,il protège l'hôte de l'abus, car le voyageur ne doit pas s'attarder s'il n'est pas prèt à donner de sa personne.

Trilogies?
Fait que si vous êtes prêt à m'accueillir trois jours... écrivez-moi! Et si vous avez besoin d'aide pour faire quelque chose, ben, je suis prêt à faire partie de la famille!

samedi 13 juin 2009

Waw! La beauté de Montréal

La rue où habite la copine qui m'héberge. Rue calme et proprete ombragée par de grands arbres calmes.
J'ai eu l'impression, en marchant sur celle-ci, que je sentais l'énergie de ma terre natale m'englober. Je suis de retour dans mes terres. Ma situation demeure précaire mais pendant quelques heures, je me suis senti en sécurité, comme un enfant dans les bras de la mère qui l'aime.
En vérité, est-ce que ça chanqe quelque chose? Je dois encore survivre au jour le jour mais je suis chez moi. C'est un soulagement...
En même temps, c'est aussi un défi. Après avoir déclaré faillite, je me suis dit qu'il serait peut-être plus facile de faire la transition entre une vie où les aléas de ma fortune pouvait bénéficier du crédit que j'avais mis des années à bâtir à une vie sans crédit où tout doit être payé comptant. Plus facile de l'assumer car je n'aurais pas les mêmes habitudes de consommation.
Cette nouvelle situation m'amène à approfondir l'effort que je fais de me sentir libre de bouger comme je l'entends, sans la crainte de manquer.

Waw! Les rues de Montréal. Un soulagement et un défi...

vendredi 12 juin 2009

Le mamelon dressé de Montréal

Je suis parti ce matin de Les Côteaux. En m'approchant de Montréal par la 40 Est, j'ai été frappé par cette image de la coupole de l'Oratoire Saint-Joseph, qui se dressait au loin comme le mamelon durci d'une femme excitée.
Un édifice saint qui évoque le sexe...
Tout à fait cohérent avec ma démarche tantrique que j'avais mise de côté un peu.
Afin de pouvoir prendre une photo, je me suis arrêté aussitôt que j'ai pu et me suis arrêté dans le premier parking que j'ai trouvé.
Curieusement, il y avait cette affiche. Clin d'oeil que seule une personne pourra comprendre...

jeudi 11 juin 2009

Je me prépare à nomadiser

Et voilà! Je suis presque prêt à repartir. Après quelques jours de repos chez ma cousine (deux nuits de 12h de sommeil en arrivant), après avoir décanté mon arrivée dans mon pays, m'être acclimaté, je me prépare.

Vide la voiture, passe l'aspirateur, fait de l'ordre, réordonne la disposition des objets (seul maintenant)... demain matin, je reprends la route, vais chez une amie à Montréal pour continuer ensuite vers Saint-Jérôme, revoir des amis et régler des affaires... ensuite, je ne sais pas... rester dans les environs? Aller à Québec? Monter lentement vers la Côte-Nord? Aller dans les Maritimes? Tournoyer un peu par ici avant d'aller au début de juillet revoir K. Un petit tour en Ontario?

Mais je sais que je ne veux pas m'arrêter de nomadiser. J'ai encore mon 40 jours à faire. Ensuite, on verra bien.

Mais j'aime bien l'idée de nomadiser. Je sais que ce n'est pas très acceptable. J'ai l'impression de prendre part au conflit qui dure depuis des siècles, celui des sédentaires contre les nomades. Sédentariser les autochtones américains? Encore aujourd'hui, partout à travers le monde, les pays tentent de fixer à la terre les peuplades qui veulent encore suivre le vent, ignorer les frontières, ne pas céder à la tentation d'accumuler.

Ce désir de nomadiser fait partie de nous. Les gens en motorisés en sont un exemple frappant aux USA. De plus en plus de gens veulent retrouver la liberté de bouger. Mais ça ne fait peut-être pas l'affaire des pouvoir en place, politiques et économiques. Comment imposer sa loi à quelqu'un qui bouge régulièrement, qui change souvent de domicile? Comment vendre tant d'objets à des gens qui ne peuvent les transporter? Un nomade avec une piscine, un spa, une grande télévision?

Nomadiser, c'est échapper en grande partie aux lois, à la consommation. C'est vivre pour vivre.

mardi 9 juin 2009

Comme les outardes

Comme les outardes, je suis de retour.

Il y a quelques mois, en arrivant à Truth or Consequences, j'avais entendu des outardes. Plus tard, dans un refuge faunique, j'en avais vu d'autres.

Chaque année, lorsque j'habitais à Sainte-Sophie, leurs cris lorsqu'ils passaient dans le ciel, en allant ou en revenant du Sud, marquaient le passage du temps, le temps des migrations.

Maintenant que j'ai l'intention, moi aussi, de suivre le beau temps, je m'identifie un peu à elles.

Plaisant qu'il y en ait tant, aujourd'hui, dans un parc de Les Côteaux.

lundi 8 juin 2009

De retour au Québec


Et voilà, je suis rentré hier au Québec. Ce matin, je m'éveille dans la fraîcheur à Les Coteaux chez Hélène et Denis, là où j'ai passé ma dernière nuit avant les USA et ma première au retour. La boucle est bouclée mais bien des choses ont changé.
Je ferai bientôt le bilan de ce voyage et préparerai mon prochain départ. Mon objectif demeure le même, passer 40 jours dans le désert, seul, sans influences extérieures. Cette première étape m'aura permis d'avoir un bon aperçu de ce qui m'attend et de ce que je dois faire pour réaliser ma vision.
Je vais poursuivre ce blogue, même si je suis de retour au Canada. Je reviendrai parfois sur le voyage aux États-Unis, car je suis loin d'avoir tout dit!
En attendant, la vie continue.
Ce matin, en marchant sur le quai, j'ai pensé à K. J'aurais aimé pouvoir lui présenter mon pays mais ce n'est que partie remise.
Merci à tous ceux qui m'ont accompagné pendant ce séjour, qui m'ont appuyé par leurs pensées, leurs paroles, leurs actions, ici, en Europe et aux États-Unis.
Merci!

dimanche 7 juin 2009

Suite-> Chapitre 7 - Fais du feu dans la cheminée

Chapitre 7, cliquer ici

K. s'en va

Et voilà. K. s'en va. Elle prend l'autobus pour une destination mystère. Nous avons prévu nous revoir d'ici un mois, tout près de la frontière. Nous avons tous les deux à régler nos affaires.

samedi 6 juin 2009

Dans la verte nature


Ce soir nous couchons dans une auberge de jeunesse dans une maison. C'est une personne qui accueille les voyageurs chez lui, dans sa grande maison. Jim est plus ou moins un bouddhiste qui médite tous les jours. Un endroit très calme, très paisible qui nous convient bien à K. et à moi. K. (américaine) n'a pas de passeport et celui-ci est maintenant obligatoire (depuis le 1er juin) pour traverser la frontière. Nous allons donc nous séparer pour un temps. Dans cet endroit aux douces énergies, nous pouvons préparer cette transition.

jeudi 4 juin 2009

Les freins de Rubis

Depuis quelques jours, chaque fois que je freinais, Rubis hurlait. KKKKKKKRRRRRRIIIIIIIIICCCCCCHHHHHHH.

Je savais que j'avais un problème. Les plaquettes de frein devaient être changés. J'espérais pouvoir attendre d'arriver au Canada mais aujourd'hui, en me préparant à aller faire le tour du lac Chautauqua pour vendre des bijoux, j'ai décidé de m'arrêter dans un garage m'informer un peu plus. Le garagiste m'a rappelé les dangers : les freins pouvaient bloquer d'un côté et me faire faire un accident ou une des pièces se rompre, les fluides se répandre et j'aurais pu perdre ma capacité de freiner. Comme je n'avais pas d'argent pour payer, j'ai décidé de prendre une chance... mais au moment de partir... mes freins se sont bloqués! J'étais coincé ici!

J'ai écrit à ma famille pour demander de l'aide, mais entretemps, un jeune, J. de Jamestown m'a offert de réparer ma voiture sans frais, car il sentait que Dieu lui disait de le faire.

Quelques heures plus tard, je repartais, les freins en bon état.

Tout près du Québec


Je suis à quelques heures du Québec. Depuis deux jours, je n'arrive pas à vendre de bijoux et il ne me reste que 20$... Je ne sais pas si ce sera assez pour me rendre mais je vais essayer. Je fais confiance.

mercredi 3 juin 2009

Toujours dans la pluie


Nous avons passé les plaines. Nous sommes en Ohio. Il pleut toujours. Nous nous sommes arrêtés dans une petite ville charmante pour prendre un café et faire de l'Internet.

mardi 2 juin 2009

Sous la pluie


Ce matin, réveil sous la pluie. Nous avons roulé une partie de la journée sous la pluie et enfin, cet après-midi, j'ai pu faire sécher la tente dans une halte routière en Illinois avant de continuer sans presque faire de pauses.

Les pieds dans le gazon


Nous sommes passés aujourd'hui par le Nebraska et l'Iowa. Du gazon! De l'ombre sous les arbres! Ça fait du bien de pouvoir marcher nu-pieds sans attraper des piquants (stickies) sur les pieds. comme dans le désert.
Aujourd'hui, nous sommes allés coucher dans le parc d'état Lake Anita State Park.