La rue où habite la copine qui m'héberge. Rue calme et proprete ombragée par de grands arbres calmes.
J'ai eu l'impression, en marchant sur celle-ci, que je sentais l'énergie de ma terre natale m'englober. Je suis de retour dans mes terres. Ma situation demeure précaire mais pendant quelques heures, je me suis senti en sécurité, comme un enfant dans les bras de la mère qui l'aime.
En vérité, est-ce que ça chanqe quelque chose? Je dois encore survivre au jour le jour mais je suis chez moi. C'est un soulagement...
En même temps, c'est aussi un défi. Après avoir déclaré faillite, je me suis dit qu'il serait peut-être plus facile de faire la transition entre une vie où les aléas de ma fortune pouvait bénéficier du crédit que j'avais mis des années à bâtir à une vie sans crédit où tout doit être payé comptant. Plus facile de l'assumer car je n'aurais pas les mêmes habitudes de consommation.
Cette nouvelle situation m'amène à approfondir l'effort que je fais de me sentir libre de bouger comme je l'entends, sans la crainte de manquer.
Waw! Les rues de Montréal. Un soulagement et un défi...
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