mardi 23 décembre 2008

Départ retardé

Puisqu'il aurait été plutôt insensé de partir le 21, j'ai retardé le départ à aujourd'hui. C'est aussi le jour où mes amis partent en voyage pour 5 semaines. Finalement, comme je ne suis pas vraiment prêt à partir, je demeurerai ici un temps, prendre soin de la maison. De toutes façons, comme j'ai un petit côté actions symboliques, je ne vois pas d'autres dates significatives pour mon départ que le 30 janvier, date d'anniversaire d'une femme que j'ai aimée, Grâce. Bon, c'est certain que je ne resterai pas aussi longtemps mais c'est quand même la seule date qui a du sens.

dimanche 21 décembre 2008

Solstice d'hiver 2008

Je devais partir aujourd'hui mais c'est jour de tempête. Les routes ne seront vraiment praticables que dans deux jours, le 23. Étrange. Pour moi, partir aujourd'hui, en ce jour où revient la lumière était éminemment symbolique. Que la nature me freine m'intrigue...

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samedi 20 décembre 2008

Le Grand départ


Je pars aujourd'hui. Je quitte ma maisonnette dans les Laurentides. J'ai vendu, donné ou laissé à des amis tout ce qui m'appartient, ne conservant que le minimum pour partir en voyage. Je suis devenu un nomade. Ma maison roule maintenant sur quatre roues, c'est ma voiture. Comme une tortue véloce. 

Je vais coucher ce soir chez des amis, à Sainte-Julie, et je pars, demain matin, jour du solstice d'hiver, pour les États-Unis.

La dernière photo de Minouche


Petit pincement au coeur. Je laisse aussi ma chatte, Minouchka, à Sainte-Sophie. La maisonnette est presque vide. La nouvelle locataire, Linda, la recueille. Elle l'avait remarquée en venant visiter la maison et la trouvait très belle. 

Minouche est couchée sur sa couverture mexicaine. C'est son lit. Elle y fait souvent la sieste.

vendredi 21 novembre 2008

Mes plans

Voici ce que prévois faire. Le 20 décembre, je franchirai la frontière pour
aller coucher à Suncook, dans le New Hampshire, là où est né mon grand-père
maternel, fils de Canadiens-Français qui, comme des milliers de Québécois,
se sont exilés en Nouvelle-Angletterre, pour travailler.

Le matin du 21, jour du solstice d'hiver, je m'éveillerai là. Je trouve ça
très inspirant de commencer mon voyage le jour du solstice, dans un village
ancestral qui porte le nom de Cuisinier du soleil.
Ensuite, j'irai peut-être en Floride, pour la chaleur et pour faire des
sous, si nécessaire.
Ensuite, à la Nouvelle-Orléans, où a été déporté un des mes ancêtres
acadiens.
Ensuite Sedona! 40 jours dans le désert. L'illumination.
Ensuite, peut-être plus loin au Sud, jusqu¹au Costa Rica et si possible, sur
l'île d'Hispaniola, où a été déporté un autre de mes ancêtres.
Ensuite retour au Québec vers le 15 mai 2009.
Beau programme, n'est-ce-pas?

jeudi 20 novembre 2008

La faillite

Voilà. Aujourd'hui, j'ai déclaré faillite.  Une bonne chose de faite! Hé, il paraît que c'est arrivé cinq fois à  Donald Trump. 

Maintenant, je pourrai me concentrer à préparer mon départ.

jeudi 6 novembre 2008

mardi 28 octobre 2008

Sedona!

Dans la tempête que je vis, j'entrevois une possibilité, inspirée par le rêve d'une amie, Valérie, qui me voyait marcher dans un désert avec des Amérindiens. J'ai écrit à une amie, R. impliquée de près dans le mouvement spirituel amérindien au Québec. Elle me conseille d'aller à Sedona, en Arizona.
Je vais visiter le site Web, suis enchanté par ce que j'y trouve: spiritualité et culture, fouille encore plus. Et découvre que Goddess Maya, que j'ai remarqué lorsque j'ai fait mes recherches sur le tantra, travaille là, dans un temple tantrique!
La piste amérindienne et la piste tantrique se croisent ici!
Pas de doutes... c'est ma destination!

lundi 15 septembre 2008

La décision de faire faillite


Après avoir examiné plusieurs possibilités: 
  • refinancer mon entreprise en empruntant de mes proches
  • trouver des associés
  • faire une proposition du consommateur
et fait quelques approches, j'en suis arrivé à prendre la décision de faire faillite. J'ai perdu confiance en moi. J'étais convaincu que Je vous tuerai serait un succès. Je savais que ce serait difficile mais j'étais certain de réussir à en vendre de 3000 à 5000 exemplaires. Ce résultat imprévu me fait douter de mon intuition, de ma capacité à prévoir le futur, ébranle les fondements de ce qui guide mes actions depuis des années.
Comment pouvoir continuer à croire en moi?
J'abandonne.

mardi 1 avril 2008

Je vous tuerai

Le dernier livre que j’ai publié. Qui devait assurer le succès de ma maison d’édition. Mais qui n’a pas été remarqué par la critique. C’était un quitte ou double. Ça passe ou ça casse... Je persiste à croire que c’est presque un chef d’œuvre mais...
Toujours est-il que les ventes ne sont suffisantes pour me permettre de rembourser mes dettes...

Son titre est-il prémonitoire?

Je risque la faillite.

Que faire pour sauver la situation?