Alors que nous parlions, un homme, Michael, est venu se joindre à nous. Nous avons parlé du désert.
Lorsque je lui ai dit quel était mon but, il a commencé par me dire d'oublier ça. Il m'a raconté ses propres expériences, comment il s'est tordu la hanche dans le désert et a dû ramper jusqu'au bord de la route, sans boire pendant 36 heures, pour être sauvé in extremis par une automobiliste.
Il m'a rappelé qu'il est facile de mourir dans le désert, que de 9 à 15 Mexicains périssent dans celui du Sonora (en Californie et en Arizona) en tentant de traverser vers les États-Unis. Il a aussi ajouté, bien sûr, qu'il ne faut quand même pas trop s'effrayer, après tout, on peut mourir n'importe où, n'importe quand.
Il m'a dit que lorsque les serpents s'éveillent de leur hibernation, ils sont aveugles et pas trop de bonne humeur.
Il m'a conseillé, devant ma persistance, de commencer par de petits séjours.
David est intervenu pour raconter comment il a, à deux occasions, fait des quêtes de vision de trois jours. Ils m'ont donné d'autres conseils sensés.
Donc, c'est clair!, je ne suis pas prêt! Tout bien considéré, je me demande même si je ne devrais reporter les 40 jours à l'hiver prochain... je n'aime pas tellement cette idée mais ce serait peut-être plus sage. En fait, je demeure ouvert. Je suis le courant et verrai où il me portera.
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