J'ai remonté le canyon juste au-delà du kébec (mot algonquin signifiant « là où le fleuve se rétrécit ») qui dans ce cas-ci, pour moi, signifie là où le canyon se resserre. Tout juste passé un bouchon qui nous oblige à grimper sur une paroi, se trouve cet endroit, le seul qui semble être à l'ombre toute la journée. Un banc de sable permet de bien y dormir, formant un matelas confortable. Juste au pied (voir encart) se trouve une source d'eau claire dont j'entends le murmure constant, comme dans le Ru d'Ikoué. Il y a même un bassin assez profond pour s'y baigner. Une paroi de calcaire (d'où j'ai pris cette photo) est percée de trous dont l'un est assez profond pour que je m'y installe pour méditer à l'ombre.
C'est très paisible.
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