lundi 27 avril 2009

Du désert et des hippies


Coucher la nuit passée à Tucson, dans le Catalina State Park. Là, c'est le vrai désert... en ville... mais quand même! Dormir près des arbres appelés Mesquite et entendre les coyotes répondre aux sirènes de la police ou des ambulances. Peu à peu, je poursuis mon acclimatation.

Ce matin, un tour dans la ville, dans le quartier étudiant et le quartier... hippie! À ma grande surprise, il y a encore de nombreuses personnes qui se désigent ainsi mais ils sont tous, pour la plupart, plus âgés que moi.

Le mouvement hippie m'a touché dans ma jeune, son idéal de paix et d'amour, ses hymnes Give peace à chance, All you need is love, m'ont marqué mais j'étais trop jeune pour en vivre l'essence. Quand je suis allé à Vancouver à 16 ans, notre San Francisco canadien, il était déjà trop tard, ne restait plus de cet esprit que la drogue et le sexe. La philosophie s'en était envolée.

Mais ici, dans le Sud des États-Unis, il en reste encore beaucoup, et certains jeunes s'en réclament toujours.

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